Bonjour à tous!

J’espère que vous allez bien. Pour ma part, je vais mieux. Hier soir j’ai enfin terminé un roman qui était dans ma wishlist depuis le mois de décembre, après avoir vu une vidéo sur le blog de Margaud ; J’ai craqué au mois de juillet mais vu mes dernières lectures, je ne me sentais pas de lire un polar. Et puis j’ai eu envie de changement, de changer un peu des romances M/M et de partir sur quelque chose de plus sombre. J’ai donc commencé enfin ce roman qui me faisait de l’oeil depuis si longtemps.

Sans plus attendre, couverture et résumé:

Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis le début de l’enquête, le criminologue Goran Gavila et son équipe ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre les oriente vers un assassin différent. Lorsqu’ils découvrent un sixième bras, appartenant à une victime inconnue, ils appellent en renfort Mila Vasquez, experte en affaires d’enlèvements. Dans le huit clos d’un appartement, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire…
Un époustouflant thriller littéraire, inspiré de faits réels.

*************************************************************

Alors alors… alors j’aime les polar et j’ai eu tendance à l’oublier ces derniers temps en ne lisant quasi que de la romance et quasi que de la romance M/M. Ce roman là me faisait de l’oeil depuis longtemps mais je savais que je devais être dans de bonnes dispositions pour le lire et l’apprécier. Je ne vous cacherai pas que j’ai eu très peur. De ne pas réussir à le lire, de ne pas apprécier ma lecture, bref de ne plus pouvoir lire autre chose que des trucs légers.. et bien j’ai eu tort.

Dès les premières pages, je me suis laissée prendre au jeu de l’auteur. C’est le premier roman de Donato Carrisi que je lis mais surement pas le dernier. J’ai eu des frissons tout au long de ma lecture. Mais dans le bon sens du terme. Il sait apporter la bonne dose d’horreur, de gore, de « dérangeant » pour nous amener exactement là où il en a envie.

Les personnages de ce roman sont tout simplement bluffants. On s’attache à eux, aux des héros en particulier, Goran Gavila le criminologue perdu dans son drame personnel mais tellement doué dans son métier; Et Mila Vasquez, la flic au coté sombre qui pourtant  fait un métier si beau en retrouvant (souvent vivantes) des personnes disparues (et souvent des enfants)

Ce roman pose le sujet difficile des tueurs en série et pire encore, des tueurs d’enfants. Il y a quelque chose de particulièrement difficile dans le fait que les victimes soient des enfants mais Donato Carrisi évite habilement le trop glauque en épargnant l’agression sexuelle à ses victimes ce qui rend les choses à la fois plus faciles et plus difficiles.

Tout au long du roman on se demande qui, pourquoi, au même rythme que l’équipe qui enquête sur ce tueur. On va de découvertes en découvertes, toutes plus surprenantes les unes que les autres et, lors de la révélation finale (ou plutôt des révélations) on ne peut qu’être encore plus surpris.

J’ai adoré ce roman. L’auteur tisse doucement mais surement une toile qui se referme comme un piège sur les personnages et sur nous, lecteurs, il remet en doute tout ce que nous pensions savoir, sur l’enquête, sur les personnages et jusqu’à la dernier ligne nous tire des frissons de plaisir, d’effroi et de respect pour un auteur vraiment très très doué.

Au final, un polar bien sombre mais tellement bien écrit que vous sortirez de votre lecture un peu changé, complètement chamboulé mais surtout satisfait d’une très très bonne lecture.

Et c’est un énorme :

Quelques informations sur Le Chuchoteur :
Edition : Le Live de Poche
Prix : 7.90 €
Date de sortie : 1 juin 2011
Nombre de pages : 576 pages

Rédigé par

Sam

Fan de MM et plus particulièrement des single dads (ça marche aussi avec les oncles, les grands frères etc...) , des MMM et d'Urban Fantasy.