Bonjour à tous!
Comment allez vous en ce dimanche? Pour ma part, ça va. La semaine a été plus qu’intense et je suis bien contente d’etre enfin en week end et de pouvoir me reposer. Je vous retrouve aujourd’hui avec la chronique d’un roman dont je n’ai pas vraiment entendu parler sur le net ce qui est bien dommage parce qu’il s’agit là d’une petite pépite. J’ai tout simplement craqué sur la couverture et le résumé et je vous laisse d’ailleurs avec eux avant de vous en dire plus sur ce livre:
Et si une météorite avait deux chances sur trois… de faire exploser la Terre dans deux mois ?
Alors que la fin de la terminale approche pour Peter, Anita, Andy et Eliza, une météorite apparaît dans le ciel : elle a deux chances sur trois de percuter et faire exploser la Terre deux mois plus tard. Tout à coup, l’avenir n’a plus la même importance… L’anarchie s’installe peu à peu : violence et pillages se multiplient, beaucoup arrêtent de travailler, la nourriture commence à manquer. Les quatre adolescents doivent décider maintenant ce qu’ils feront du reste de leur vie, et peut-être, paradoxalement, en profiter pour être enfin libres et heureux, même pour peu de temps…
**************************************************
Alors alors…. alors pfffffff je ne m’attendais pas à prendre une si grande claque en lisant ce roman. Vraiment. Je suis difficile cette année dans mes notations et pour qu’un livre me touche vraiment il en faudra plus cette année que l’année dernière. Et ce roman a réussit ce petit miracle lol.
Tommy Wallach est un musicien et auteur américain et « Si c’est la fin du monde » est son premier roman.. Et ben franchement… certains ont du talent… c’est clair. L’histoire, comme le dit le résumé ne s’annonçait pas super gaie et j’ai vraiment aimé le parti prit par l’auteur.
Le roman est découpé en 10 parties, chacune nous rapprochant de plus en plus du jour où la météorite s’écrasera (ou pas) sur la terre. En un compta à rebours qui fait monter doucement mais surement l’angoisse. Chaque partie est composée de quatre chapitres, un pour chaque personnages, dans un ordre aléatoire. Ces personnages qui, au départ, n’ont pas vraiment de lien à part le fait d’aller dans le même lycée et de se croiser au hasard de leurs cours ou activités extra scolaires, vont se retrouver liés les uns aux autres tout au long du roman d’une manière de plus en plus forte et plus prenante au fil des pages.
Et j’ai adoré. J’ai adoré suivre ces personnages, je me suis particulièrement attachées à Peter mais les quatre sont intéressants et chaque chapitre, chaque page de ce roman m’a donné envie de continuer ma lecture et d’en savoir plus. Plus sur ces ados qui essayent juste de vivre la vie qu’ils veulent vraiment, tant qu’ils en ont encore le temps. Plus sur cette société qui part en sucette à l’approche de la fin du monde. Avec les horreurs qui en découlent mais aussi les élans de solidarité, avec ces petits et grands moments de bonheurs, avec la noirceur du monde et la petite lueur d’espoir qui ne s’éteint jamais.
Les mots de Tommy Wallach sont forts. Touchants. Criant de vérité. Comment réagirions nous si la fin du monde était prévue pour dans deux mois? Comment faire face à sa mort prochaine et inéluctable (comme si ce n’était pas déjà le cas) sans avoir aucun faux semblant où se cacher? Comment continuer à vivre ces quelques mois? Vivre vraiment. Pour partir sans regret. J’ai adoré les caractères très opposés de ces quatre ados et qui pourtant vont se trouver, se rapprocher et former un groupe soudé au plus profond de la fin du monde.
Ce roman m’a touché comme un roman ne l’avait pas fait depuis longtemps. Dans cette ambiance de fin du monde (mais pas d’apocalypse et j’ai vraiment aimé ça, que ça reste réaliste et pas du tout fantastique), dans ce monde qui sombre un peu plus dans la noirceur et dans l’oubli, j’ai aimé la petite note d’espoir que Tommy Wallach arrive à instiller, malgré tout.Attention cependant, ce roman, bien que visant un public Young Adult reste sombre et je vous préviens, préparez le paquet de kleenex.. mais c’est tout simplement une petite merveille qui me laisse, plusieurs jours après sa lecture, le coeur battant et remplit d’espoir.
Un véritable bijoux dans l’univers Young Adult à découvrir sans plus attendre.
Ma note :
Quelques informations sur Si c’est la fin du monde:
Edition : Nathan
Prix : 17,90 €
Date de sortie : 7 janvier 2016
Nombre de pages : 472 pages
Fan de MM et plus particulièrement des single dads (ça marche aussi avec les oncles, les grands frères etc…) , des MMM et d’Urban Fantasy.