Bonjour à tous!
Il y a des chroniques plus difficiles à écrire que d’autres. Certaines parce que le roman ne m’a pas laissé un souvenir impérissable et que je n’ai pas grand chose à en dire, d’autres parce qu’au bout de 10 tomes d’une même série c’est difficile de se renouveler sans spoiler, et parfois, tout simplement parce que j’ai du mal à trouver les mots pour vous dire à quel point un roman m’a touchée.
Je constate que nous ne sommes que mi juillet et que j’ai déjà 14 coups de coeur à mon actif. 14. Plus d’un par mois. Alors oui j’ai lu des romans que j’ai adoré, certains très très bien écrits, de mes auteurs préférés, que je savais d’avance, avant même d’en avoir tourné les premières pages que j’allais les adorer. Et puis parfois, je me dit qu’il devrait exister quelque chose d’au delà du coup de coeur… parce que c’est ce que représente ce roman pour moi… Sans plus attendre, la couverture et le résumé:
Alors oui, ce n’est pas le premier livre du genre. Et non, ce n’est pas un remake de Nos Etoiles Contraires. Ce roman est tellement différent.
Le personnage principal, Richard est tellement plein de vie qu’on a presque envie d’y croire, de se dire qu’il va s’en sortir et que l’avenir lui réservera plein de choses. Et pourtant dès le début on sait que ça ne sera pas le cas, parce que dans sa situation il n’y a pas de solutions, pas de miracle, juste la triste vérité.
Mais parlons un peu de l’histoire, de ces personnages attachants, de ces maladies qui les ont réunis au service de soins palliatifs d’un hôpital à 17 et 15 ans. A aucun moment l’auteur ne nous dit de quoi souffrent réellement les personnages et au final, ça n’a pas grande importance. Ce qui a de l’importance c’est que malgré tout, Richard et Sylvie refusent de se laisser définir par la maladie. Ce sont deux ados, qui veulent continuer à vivre,pleinement. Qui veulent faire leur lot de bêtises (et Richard est particulièrement doué pour ça) qui veulent profiter de ce que la vie leur donne et ela jusqu’au bout. De toute façon; ils vont mourir.
Je peux sembler très nonchalante en disant cela mais c’est le sentiment qui se dégage de Richard. Il a accepté son lot, son destin et ne lutte pas contre. Au contraire. Il vit. C’est ce qui se dégage de ce roman. Ce n’est pas un roman sur la maladie. Mais sur la vie. Et en cela, l’auteur a réussit un tour de passe passe formidable qui nous donne envie de profiter pleinement de chaque seconde, de chaque jour.
Ce roman entre dans mon challenge:
Fan de MM et plus particulièrement des single dads (ça marche aussi avec les oncles, les grands frères etc…) , des MMM et d’Urban Fantasy.