Dis-moi pourquoi on se bat (Au premier regard #4) de TJ Klune

Bonjour mes p’tits chats!

Comment allez vous? Pour ma part ça va très bien. Au moment où j’écris ces lignes je m’apprête à passer une journée sans réseaux sociaux (sans internet en général) et à en profiter pour lire. Je vous retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un roman qui dormait dans ma PAL VO depuis un moment et que je me suis enfin décidée à lire en vf. Il s’agit du quatrième et dernier tome de la série Au premier regard de TJ Klune publiée chez Editions Bookmark dans la collection MxM. Résumé :

Est-ce que vous croyez à l’amour au premier regard ?

Corey Ellis, lui, n’y croit pas. Tout le monde dans son entourage semble avoir trouvé son âme sœur, mais lui est bien trop occupé pour se soucier de ce genre de choses. S’il survit à l’été précédant l’obtention de son diplôme, il aura alors largement le temps de penser à une quelconque romance. Et qu’est-ce que ça peut faire qu’il n’arrive pas à se sortir de la tête son ancien professeur, Jeremy Olsen ? Ce n’est rien de plus qu’un fantasme !

Sauf qu’au cours de l’été, Corey – alias Kori –, étudiant bigenre, fait un stage dans un centre LGBTQIA+ pour jeunes. Centre qui a récemment engagé un nouveau directeur par intérim. Et puisque la vie est remarquablement injuste, ce directeur n’est autre que Jeremy Olsen.

Désireux de garder sa relation avec son supérieur aussi professionnelle que possible, Corey fait une terrible erreur : il demande l’aide de ses amis, Paul Auster et Sanford Stewart. Des amis qui lui veulent du bien et voient le rapprochement entre Corey et Jeremy d’un œil très intéressé et sont prêts à tout pour les rapprocher un peu plus encore !

Alors alors… alors comme je le disais en introduction, j’avais ce roman dans ma PAL numérique depuis sa sortie en anglais. Et je ne l’avais toujours pas lu. Pas envie de dire au revoir à ces personnages? Pas envie de m’attaquer à ce personnage merveilleux mais complexe qu’est Corey? Je ne saurai pas vraiment dire.

Tout d’abord, je tiens à m’excuser par avance si j’utilise mal les pronoms mixtes mais c’est un exercice périlleux duquel la traductrice s’est très bien sortie! Félicitations à elle.

Corey/Kori est un personnage que j’aime énormément et qui m’avait déjà beaucoup touchée dans les tomes précédents. J’avais hâte de découvrir son histoire, et en même temps, ce roman et ses 657 pages me faisait un peu peur.

Mais j’ai enfin sauté le pas et je ne le regrette pas. Cette série de TJ Klune, tout comme la série L’ours la Loutre et le Moustique à laquelle elle est liée (et que les Editions Bookmark vont re sortir en français !! Yeah) est une de mes séries chouchou de l’auteur. La plume de TJ Klune est toujours aussi belle et prenante et j’ai ris, j’ai ris.. à en avoir mal au ventre et à en pleurer comme seules ces séries peuvent me faire rire.
Et j’ai pleuré. Mon coeur s’est serré, j’ai eu mal. Pour Corey, pour l’enfant qu’il/elle était, pour la personne qu’il/elle est devenu(e) . Pour ce personnage qui est un des plus forts qu’il m’ai été donné de lire.

Mais aussi pour une époque de l’histoire des Etats Unis que je n’avais pas appréhendé de cette façon. Le roman se passe à l’été 2016. Et avoir le point de vue de personnes de la communauté LGBT sur l’arrivée de Trump au pouvoir été très enrichissante.
J’ai aimé cet aspect du roman, d’autant plus aujourd’hui où Biden est enfin au pouvoir et om je comprend mieux le soulagement qu’on pu ressentir les américains.

Pour en revenir au roman et aux personnages. J’ai beaucoup aimé que l’auteure nous présente le bigenrisme (ça se dit) et différentes sexualité. J’aime la façon dont Corey/Kori vit le fait d’être bigenre. Tout comme il/elle vit le fait d’être biracial. J’aime la façon dont tout son entourage l’accepte sans battre un cil. La façon dont Kori et Corey ne font qu’un, ne sont que deux partie d’une même personne et dont il/elle fait fasse à la vie et aux épreuves qu’elle mettra sur sa route.

J’ai adoré retrouver toute la bande. J’ai toujours autant ris aux péripéties de Sandy et Paul. J’ai adoré découvrir autrement Charlie et j’ai dévoré cet énorme pavé en une journée. Parce qu’une fois ouvert, une fois revenue à Tuscon, une fois poussé la porte du Jack It, impossible de faire machine arrière. Impossible de vouloir quitter cette famille si loufoque, si déjantée mais si aimante et si protectrice des siens. Impossible de ne pas pleurer de rire , de ne pas pleurer tout court. Impossible de ne pas adorer chaque ligne, chaque mot de l’auteur. Chaque page. De se laisser une fois de plus complètement prendre dans ce roman qui est un formidable point final à non pas une mais deux séries emblématiques de l’auteur.

Alors merci à TJ Klune pour ce roman, pour ces personnages, pour cette plongée dans le bigenrisme et ces différentes sexualités pas encore assez mise en avant. Merci à Christine Gauzy-Svahn pour son incroyable travail de traduction. Et surtout merci à Corey/Kori, Paul, Sandy, Jeremy, Vince, Darren, Charlie, Robert, Mattie, Larry, Nana, et à Ty, Dom Bear et Otter. Merci pour ces excellents moments de lectures, pour ces histoires plus délirantes les uns que les autres mais tellement, tellement fortes. Merci à cette famille formidable. Et au revoir. Je suis triste de vous quitter mais heureuse de ces moments passés ensemble. Merci.

Ma note globale :