Bonsoir à tous!
Me revoilà enfin pour une nouvelle chronique! Apres ma boulimie de livres pendant les vacances je dois avouer que j’ai un peu ralenti le rythme. J’avais trois romans papiers que j’avais commencé et bizarrement pas du tout envie de m’y replonger. Et puis j’ai du rendre Divergente à la bibliothèque donc obligée de le terminer. Et j’ai acheté de nouveaux romans, alors je me suis forcée à terminer un autre de mes livres en cours avant de m’attaquer à un des nouveaux.
Je vous laisse avec la quatrième de couverture:
Ninon est sapeur-pompier. Elle est l’un de ces héros du quotidien qui, ou que le malheur frappe, portent secours à ceux qui sont en détresse. Son credo : entretenir l’espoir face à l’adversité. Chez elle, Agnès, sa mère, lui prodigue douceur et compréhension et Sophie, sa fille de 5 ans, qu’elle élève seule, joie et tendresse. Sa vie tout entière est dévouée à sa mission de secouriste et à son rôle de mère. L’amour, Ninon a décidé de ne plus y croire. Jusqu’à ce qu’un accident, un geste héroïque fassent basculer sa vie.
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Ce roman, je l’ai trouvé chez ma mère, sur une étagère, un jour où j’avais envie de bouquiner pour passer le temps. Je le lisais au fur et à mesure de mes passages chez elle, quelques pages par ci par là… et puis on a décidé de passer l’après midi à la plage, mais j’avais oublié ma liseuse, alors je l’ai prit avec moi. Et je suis vraiment rentrée dans l’histoire. Puis il y a eu les vacances et vous connaissez la suite. Alors je dois avouer que je me suis forcée à le reprendre hier soir, histoire de le finir et de pouvoir enchaîner sur les autres livres de ma PAL. Mais depuis hier, je ne l’ai plus lâché.
Ce roman, c’est l’histoire de Ninon, femme pompier. Mais c’est aussi l’histoire de sa fille, de sa mère et de ses collègues. Ce sont des tranches de vies, celles de nos héros mais aussi celles des anonymes, des futures victimes. Chaque fois qu’une intervention est décrite, Janine Boissard commence par nous parler des gens, elle pose le contexte, nous décrit leur vie avant que le drame surgisse. Ce qui donne une dimension profondément humaine à toute l’histoire.
Humaine, c’est le mot qui pour moi résume parfaitement ce roman.
Je n’ai pas particulièrement aimé Ninon, je ne suis pas d’accord avec tous ses choix, mais Ninon est tout simplement humaine. Elle essaye de vivre sa vie du mieux qu’elle peut. J’ai même envie de dire ses vies. Sa vie de maman, de pompier, de femme, d’amie, de fille.. Ce que nous essayons tous de faire, avec douceur, tendresse et humour, avec nos peurs, nos blessures, nos envies..
On se retrouve prit dans ce roman sans s’en rendre compte. Le rythme est poétique, des phrases courtes, des enchaînements de mots, d’idées.. d’ailleurs je me rend compte en écrivant ma chronique que c’est un peu ce que je reproduit sans le faire exprès.
Les pages s’enchaînent, comme une confession, comme des idées jetées sur le papier pour évacuer un trop plein de tout.
Les larmes coulent sans qu’on sache pourquoi, surement parce que les mots de Ninon, de l’auteur me renvoient à quelque chose en moi. Je ne saurai dire quoi. Mais même maintenant, après avoir refermé le livre sur la dernière page, je me sens encore retournée par ce petit bout de roman qui pourtant ne payait pas de mine.
C’est une petite bulle d’émotions, qui me chamboule beaucoup plus que ce que j’aurai imaginé.
Fan de MM et plus particulièrement des single dads (ça marche aussi avec les oncles, les grands frères etc…) , des MMM et d’Urban Fantasy.