Salut tout le monde, c’est Loïc et je vous retrouve aujourd’hui pour la revue de RIVAL, un livre de M.A. Gray. C’est une auteure qui m’était totalement inconnue bien qu’elle ait publié plusieurs titres MM dont l’histoire se déroule dans le milieu sportif. Et s’il y a bien une chose que j’apprécie après les loups-garous, ce sont bien celles-là. Pourtant je déteste le sport. Cette découverte fut elle fructueuse ? Je vous dis tout juste après le résumé, enfin sa traduction.
Traduction Google du résumé :
La dernière fois que j’ai vu Grant Sullivan, je lui ai dit de quitter Winter Harbor et de ne jamais revenir. Et maintenant, il est de retour. Pour de bon? Je doute que. Peu importe s’il est le nouvel entraîneur d’une équipe de football rivale. Peu importe si le regarder fait chauffer mon sang, mon pouls palpite de désir. Il est mort pour moi. Grant Sullivan est le premier homme dont je suis tombé amoureux. L’homme qui a piétiné mon cœur en morceaux. Un beau menteur. Grant Sullivan est et sera toujours mon ennemi. Rival est un roman M / M autonome, ennemi à amoureux avec un HEA.
Une chose est sûre, ce livre ne m’aura pas laissé indifférent. J’ai des sentiments très partagés concernant Rival de M.A. GRAY. Je l’ai aimé et tout autant détesté.
Il faut dire que ce livre à plusieurs atouts pour lui. C’est une romance autour du milieu sportif, thématique que j’apprécie. Et c’est un « enemies to lovers », un sous-genre que j’aime tout particulièrement. Il a des personnages forts de caractères et il est fortement chargé en sentiments, positifs et négatifs. Pour autant ce titre est gorgé de faiblesses qui auront eu fort de me faire rouler des yeux et dresser le poil … et pas dans le bon sens. Enfin, prenons allons-y point par point, vous comprendrez mieux.
Rival est un excellent Enemies to lovers. Jusque dans les dernières pages, les personnages se détestent se font souffrir autant qu’ils s’aiment. C’est surtout vrai pour Parker. On le sait dès les premières pages, il a aimé et aime Grant. Et malgré que ce dernier ait piétiné son cœur dans leur adolescence, il ne peut lui résister et s’empêcher de l’aimer. Durant toute l’histoire, il va naviguer sur la très fine frontière séparant l’amour et la haine. Il va l’intérioriser, l’extérioriser, se battre contre Grant et ses sentiments sans pour autant pouvoir éteindre les flammes de la passion et les braises de ses sentiments qui ne veulent s’éteindre, même après une décennie.
Du côté de Grant, c’est surtout lui-même son ennemi dans l’histoire. À aucun moment il ne voit Parker comme son rival. Durant toutes les pages de ce roman, on va assister à la lutte de cet homme face à ses démons, ses mensonges.
Cette relation très forte va d’ailleurs nous offrir des moments très forts entre les deux hommes.
J’ai trouvé que l’auteur avait réalisé un joli travail pour ce qui est des personnages, que cela soit du point de vue de leurs caractères respectifs que de leur passé qui nous est conté dans des chapitres flashback qui permettent de bien comprendre le pourquoi du comment de la situation présente.
Deux choses m’ont dérangé pour autant avec ce livre. Premièrement, il a un côté « too much » drama. Sérieux, à un moment on se croirait au milieu d’une télénovela ou d’un épisode des feux de l’amour. Ça n’arrête jamais. À chaque fois que l’on arrive à un moment de calme et que l’on pourrait croire qu’on a atteint la fin de la tornade qu’est la relation entre Parker et Grant, un nouvel élément vient tout relancer. Alors au début on trouve ça sympathique et à un moment on arrive à saturation et on ne peut que souffler et rouler des yeux, voire poser la liseuse et faire une pause dans notre lecture. C’est ce qui m’est arrivé avec l’arrivée de Samantha.
L’autre point, et celui qui lui m’a vraiment fait tourner de l’œil est la scène dans le sex club. ATTENTION SPOILER comment vous dire. Déjà j’ai trouvé la scène extrêmement décalée par rapport à la personnalité des personnages, surtout de Parker. Grant lui, avec son côté dans le placard. Mais ce qui m’a vraiment posé un souci, c’est le manque d’hygiène. Putain, d’où on utilise les sextoys proposaient sur les étagères des backrooms ? et le pire sans les désinfecter ou au moins utiliser un préservatif pour les outils pénétratifs ? Sérieux, je pense être quelqu’un avec l’esprit ouvert, mais là, oep nope ce n’est pas possible. La scène a beau être sacrément chaude et bien écrite, ce manque flagrant d’hygiène et de respect des règles basiques de protections pour les maladies sexuellement transmissibles, ça ne passe pas.
Au final, il m’est très difficile de noter ce livre. Objectivement j’aurai tendance à lui donner un 3. Mais… oui car il y a un, mais, j’ai tout de même apprécié lire ce titre. Et même si à plusieurs reprises j’ai eu envie de secouer Parker et Grant, et même si à cause de ce bouquin j’ai chopé un strabisme à force de rouler des yeux, bah l’histoire des deux hommes m’a touché. Alors oui cette histoire de seconde chance et la rédemption de Grant auraient pu être mieux traitées. Oui il existe des livres sur les mêmes thématiques, certains moins bons et d’autres meilleurs que celui-ci. Pour autant, rien n’est parfait et ce que l’on retiendra c’est ce que l’on a ressenti le moment présent, et des choses, j’en ai ressenti.
Comme d’habitude, si vous avez des questions ou que vous avez lu ce titre, n’hésitez pas à échanger avec moi en commentaire, ici, sur facebook ou instagram, et en attendant, portez-vous bien et surtout restez chez vous ! See Ya.
Fan de MM surtout de loups garous, de fake relationships et d’enemis to lovers.