Salut mes p’tits chats!!!
Vous avez vu comment je rattrape mon retard en chroniques? Deux en deux jours, je déchire… mais bon.. le rythme va drôlement se calmer. Je vous retrouve aujourd’hui, une fois n’est pas coutume pour la chronique d’un roman feel good qui n’est pas du tout une romance MM (même si…mais en fait non). Je tiens d’ailleurs à remercier l’autrice , Mary Ann P Mikael et Hugo Roman pour ce service presse papier. Résumé :
Il est parfois nécessaire de partir au bout du monde pour se retrouver !
Depuis des années, Louisa a un objectif en tête : rénover la vieille ferme abandonnée dans le village breton de son enfance. Cependant, lorsque le bâtiment est vendu avant qu’elle ne parvienne à réunir la somme pour son acquisition, son rêve s’écroule. C’est au Japon, alors qu’elle part se ressourcer chez sa soeur, que débute sa quête d’un nouvel avenir. Pour Emmanuel et son mari, le Japon aurait dû être une étape dans leur tour du monde. Après des années d’une routine qui les a peu à peu éloignés de leurs projets les plus fous, ils avaient décidé de tout quitter. C’est pourtant au fond de son canapé qu’il broie désormais du noir. Sa nièce entend cependant l’en faire sortir au plus vite. Qu’il le veuille ou non, l’aventure lui tend les bras. Du bout du monde au plus profond de soi, la route emprunte parfois des chemins inattendus.
Alors alors… alors je dois avouer que ce roman était en ma possession depuis sa sortie et que j’ai vachement trainé avant de le sortir de ma PAL. Vous connaissez ce moment où vous sortez enfin un roman de votre PAL , que vous le lisez et que vous vous dites « Mais pourquoi je ne l’ai pas lu plus tôt??!!! » ? Ben c’est exactement ce qu’il s’est passé avec ce roman.
J’avais déjà lu des romans de Mary Ann P Mikael, que ce soit sous ce nom de plume ou sous l’autre Cendre Elven et j’avais toujours eu beaucoup de plaisir. Ses romans sont touchants, mignons (effrayant pour l’un d’entre eux d’ailleurs) sa plume et fluide et elle nous embarque très rapidement avec elle dans l’histoire de ses personnages. Pas de drama inutile, des histoires touchantes et mignonne bref, de quoi passer un très bon moment de lecture à chaque fois.
Le goût des mochis au kouign amann ne fait pas exception à la règle. J’ai envie de dire il est même encore au dessus de ses autres romans. On sent le travail de la plume de l’autrice, on sent la maturité dans son écrit. On sent sa volonté de nous partager une histoire, celle de Louisa et celle d’Emmanuel. On sent son goût des personnages attachants, des histoires qui vous entrainent au fil des pages. On sent sont goût du voyage. D’ailleurs difficile de terminer ce roman sans avoir envie de booker un voyage au Japon sur les pas d’Emmanuel et Alizée.
Je ne lis pas souvent des romans dit « feel good ». Pour moi un bon roman feel good doit forcément me faire passer par un moment plus difficile, et me laisser avec un sentiment de bien être. Je dois laisser les personnages dans un meilleur état émotionnel qu’au début du roman mais surtout, je dois ressentir pour eux une notion d’accomplissement personnel.
Et c’est exactement ce qu’il se passe dans ce roman.
J’ai aimé que les épreuves que traversent Louisa et Emmanuel soient de nature complètement différentes mais toutes aussi importantes dans l’impact qu’elles vont avoir sur leur vie. J’ai aimé suivre en parallèle leur cheminement vers un mieux. J’ai aimé les voir se reconstruire, reconstruire leur vie, trouver un nouvel équilibre et en ressortir grandit et plus mûrs.
J’ai pleuré. Plusieurs fois. Mais sans que jamais l’autrice ne tombe dans la souffritude. J’ai souris aussi, devant les facéties d’Alizée et Akiko, devant le courage de Louisa et d’Emmanuel. Devant leur volonté d’avancer. Devant les pas en arrière qu’ils font parfois mais sans jamais se décourager.
J’ai attendu avec impatience que leurs chemins se croisent, qu’ils fassent parti de la vie l’un de l’autre et s’apporte ce petit plus pour faire face ensemble. J’ai aimé par dessus tout que l’autrice nous suggère un avenir amoureux pour chacun des personnages sans forcer le trait, sans que le fait d’être dans une relation amoureuse soit la solution à tous les maux. Parce que des relations, Mary Ann P Mikael en parle. Que ce soit des relations familiales, entre frères, entre soeurs, avec les parents, de sang ou de coeur. Mais aussi avec cette famille de coeur que sont les amis et qui parfois prennent une place encore plus importante dans notre quotidien.
J’ai aimé que ses personnages se reconstruisent seuls mais également avec l’aide de leurs proches. J’ai aimé, j’ai aimé, j’ai aimé….
Je ne pensais pas, en tournant la première page de ce roman, autant ressentir, autant vibrer et surtout me sentir, une fois la dernière page tournée, aussi bien.
Alors un grand bravo à Mary Ann P Mikael pour nous livrer ici un roman feel good qui remplit pleinement son rôle. Et qui réussit l’exploit de se glisser dans mes coups de coeur de l’année, alors qu’il ne s’agit pas d’un roman MM ni d’une romance.
Ma Note Globale :
Ce roman est un service presse papier de :
Fan de MM et plus particulièrement des single dads (ça marche aussi avec les oncles, les grands frères etc…) , des MMM et d’Urban Fantasy.