Sauf que la dernière fois que j’ai prit un livre à la médiathèque (Divergente 3) j’ai trainé trainé trainé avant de le lire (on a un mois pour lire les livres…) et j’ai du me speeder de le lire avant de devoir le rendre…
Du coup cette fois ci, je me suis dit que j’allais le commencer tout de suite. Une de mes collègues m’a dit qu’il y avait eu un film tiré de ce livre dans les années 80 (en 1987) et qu’elle en était fan quand elle était petite… (j’ai trouvé le film, je pense d’ailleurs le regarder ce soir^^)
Le roman commence par une loooooooongue introduction de l’auteur qui nous explique que nous avons là une version abrégée d’un conte de fées écrit par S Morgenstern, un auteur originaire de Florin.
Bon là, je me suis demandé si je n’avais pas des lacunes en géographie parce que perso.. Florin.. je ne connais pas…
J’avais entre les mains une édition spéciale 40 eme anniversaire et Goldman nous parles de l’écriture du scenario du film donc j’ai vraiment cru à ce qu’il nous disait.. il m’a fallut une bonne 20taines de pages pour comprendre qu’il n’y avait pas de Morgenstern ni de Florin et que tout ceci faisait partie de l’histoire. Et je me suis laissée emportée.
Ce livre est tout simplement… délirant. On alterne entre le récit -soit disant écrit par Morgenstern- et les commentaires de Goldman, sur ses problèmes avec son éditeur, sur son père qui lui lisait le livre sur… tout et n’importe quoi. Impossible de savoir ce qui est vrai et ce qui est inventé, et au bout d’un moment, on s’en fiche un peu^^
Donc Princess Bride, c’est donc l’histoire de Bouton d’Or, une jeune fille de ferme qui est la plus belle fille au monde. Son amour (le garçon de ferme qu’elle ignorait jusqu’à ce qu’une comtesse le remarque) part aux Etats Unis pour faire fortune et meurt. Le prince du pays, qui chercher une femme, lui propose de l’épouser et voilà qu’elle se retrouve fiancée à lui tout en lui ayant précisé qu’elle ne pourrait jamais plus aimer.
S’ensuivent des complots, des personnages toujours plus surprenant, plus attachant. Les remarques de Goldman tombent comme un cheveux sur la soupe mais sont toujours justes et apportent une autre dimension au roman.
Alors oui parfois c’est un peu prise de tete, un peu égocentrique et on a envie de dire à Goldman « mais je m’en fiche de ta vie, raconte moi la suite de l’histoire! » mais au final, c’est ce qui apporte à ce roman la dose d’excentricité, de délire, de fabuleux qui en fait un roman qui reste dans les mémoires.
Allez y, tournez les premières pages, passez l’introduction et découvrez la merveilleuse histoire de Princess Bride.
Fan de MM et plus particulièrement des single dads (ça marche aussi avec les oncles, les grands frères etc…) , des MMM et d’Urban Fantasy.