Bonjour à tous!

Il y a des chroniques plus difficiles à écrire que d’autres. Certaines parce que le roman ne m’a pas laissé un souvenir impérissable et que je n’ai pas grand chose à en dire, d’autres parce qu’au bout de 10 tomes d’une même série c’est difficile de se renouveler sans spoiler, et parfois, tout simplement parce que j’ai du mal à trouver les mots pour vous dire à quel point un roman m’a touchée.

Je constate que nous ne sommes que mi juillet et que j’ai déjà 14 coups de coeur à mon actif. 14. Plus d’un par mois. Alors oui j’ai lu des romans que j’ai adoré, certains très très bien écrits, de mes auteurs préférés, que je savais d’avance, avant même d’en avoir tourné les premières pages que j’allais les adorer. Et puis parfois, je me dit qu’il devrait exister quelque chose d’au delà du coup de coeur… parce que c’est ce que représente ce roman pour moi… Sans plus attendre, la couverture et le résumé:

New York, hôpital Hilltop. Richard sait qu’il ne fêtera pas ses dix-neuf ans, mais il a une furieuse envie de vivre ! Et d’embrasser Sylvie, la jolie fille de la 302… Contre la montre, le corps médical et sa famille toquée, ce Roméo casse-cou décide donc de flamber ses derniers rêves. Jusqu’à jouer son destin au poker, dans un des plus beaux bluffs jamais montés contre le sort… Ode explosive à l’adolescence et à l’amour, défiant la maladie et ses clichés, ce roman bouleversant offre une leçon d’humour ravageuse et une extraordinaire leçon de vie.
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Alors non.. ce roman n’est pas très gai.. et pourtant… pourtant j’ai encore du mal à trouver les mots pour vous parler de la merveille qu’est ce livre. Je ne remercierai jamais assez Gwenlan de me l’avoir offert mais à dire vrai, je pense que je l’aurai acheté parce que sa chronique et le concours qu’elle avait ensuite organisé , m’ont plus que donné envie de lire ce roman. Et je ne regrette pas du tout d’avoir attendu pour le faire et de l’avoir lu pendant mes vacances. Tout simplement parce que quand on le commence, on ne s’arrete plus. C’est un livre très court (234 pages) qui se lit sans s’arrêter. Parce que le style de l’auteur et l’histoire qu’elle nous raconte est tout simplement renversante.

Alors oui, ce n’est pas le premier livre du genre. Et non, ce n’est pas un remake de Nos Etoiles Contraires. Ce roman est tellement différent.
Le personnage principal, Richard est tellement plein de vie qu’on a presque envie d’y croire, de se dire qu’il va s’en sortir et que l’avenir lui réservera plein de choses. Et pourtant dès le début on sait que ça ne sera pas le cas, parce que dans sa situation il n’y a pas de solutions, pas de miracle, juste la triste vérité.

Les enfants malades ont une force qui ne cessera de me surprendre. J’étais persuadée que j’allais pleurer toutes les larmes de mon corps tout au long du roman mais la vérité est qu’il n’y a que les dernières pages qui m’ont fait pleurer. Et que si je pleure encore aujourd’hui en écrivant cette chronique, c’est plus à cause de la force qui se dégage de ce roman, de l’envie de vivre les derniers jours de sa vie à fond et pleinement que pour la fin inéluctable. Je ne sais d’ailleurs toujours pas comment Gwenlan-Miss-je-pleure-pour-un-rien, a fait pour ne pas pleurer.
Alors oui la fin est ouverte, mais je dois être un peu plus cynique qu’elle parce que pour ma part, je ne me faisais aucune illusion sur quoi cette fin s’ouvre.Cependant, pendant les premières pages, que dis je quasiment tout le roman je n’ai fait que rire et vibrer pour ce garçon tellement plein d’énergie, de malice et de vie.

Mais parlons un peu de l’histoire, de ces personnages attachants, de ces maladies qui les ont réunis au service de soins palliatifs d’un hôpital à 17 et 15 ans. A aucun moment l’auteur ne nous dit de quoi souffrent réellement les personnages et au final, ça n’a pas grande importance. Ce qui a de l’importance c’est que malgré tout, Richard et Sylvie refusent de se laisser définir par la maladie. Ce sont deux ados, qui veulent continuer à vivre,pleinement. Qui veulent faire leur lot de bêtises (et Richard est particulièrement doué pour ça) qui veulent profiter de ce que la vie leur donne et ela jusqu’au bout. De toute façon; ils vont mourir.

Je peux sembler très nonchalante en disant cela mais c’est le sentiment qui se dégage de Richard. Il a accepté son lot, son destin et ne lutte pas contre. Au contraire. Il vit. C’est ce qui se dégage de ce roman. Ce n’est pas un roman sur la maladie. Mais sur la vie. Et en cela, l’auteur a réussit un tour de passe passe formidable qui nous donne envie de profiter pleinement de chaque seconde, de chaque jour.

Voilà un roman qui m’a profondément touchée et  je ne peux que trop vous recommander  d’en tourner la première page, et de vous laisser entraîner dans l’univers bouleversant, renversant de Richard Casey.

Ce roman entre dans mon challenge:

Et sans surprise, c’est un méga méga:
Quelques informations sur Dieu me déteste:
Edition: 10/18
Prix : 7.10€
Nombre de pages : 234 pages
Date de sortie : 7 mai 2015

Rédigé par

Sam

Fan de MM et plus particulièrement des single dads (ça marche aussi avec les oncles, les grands frères etc...) , des MMM et d'Urban Fantasy.